De manière récurrente, les clients nous indiquent, sur un ton fataliste, qu'ils connaissent leur employeur et que ce dernier ne répondra pas à notre courrier de prise d'attache ou alors, ne voudra jamais négocier.
Ce que nous pouvons répondre à cette position pessimiste - ce n'est pas un reproche - c'est que nul n'est médium : en effet, ni le client, ni l'avocat, ne possèdent une boule de cristal ou un don de médiumnité.
En conséquence, il faut savoir que si l'avocat pense qu'il conviendrait de tenter une issue amiable, alors le conseil est bon à prendre sans fatalisme.
En effet, le comportement adopté par un employeur avec le salarié en question, ou avec tout autre salarié, ne présume pas qu'il adoptera le même comportement dans notre dossier.
En effet, il y a plusieurs facteurs qui déterminent la réponse de l'employeur:
- la tournure du courrier,
- le listing des arguments,
- la persuasion du risque et de l'enjeu du dossier,
- le ton adopté.
Cela ne veut pas dire qu'à tous les coups, il y a une réponse positive, cela signifie tout simplement que nul ne peut prédire l'avenir sans avoir tenté sa chance de négocier son dossier.