Cela devient de plus en plus récurrent que nos clients viennent nous consulter parce qu’ils ont été directement victimes ou témoins de propos racistes dans le cadre de leur travail.
Comment définir le racisme ?
Lorsque les propos concernent les origines, la nationalité, la couleur de peau, et que la personne qui les émet se place en position de supériorité vis-à-vis de ces critères, il s’agit de racisme.
Dans cet article, on évoque le racisme non déguisé, clair et limpide.
Par exemple, les propos directement en lien avec la couleur de peau, le pays d’origine, l’accent du salarié.
Que faut-il faire ?
Il faut surtout dénoncer ce type d’agissement, sanctionné tant par le code du travail ( notion de discrimination fondée sur la race) que par le Code pénal.
Comment se défendre ?
Dénoncer par écrit, même si vous avez peur des représailles. Il faut dénoncer de façon factuelle, précise, et datée. La honte doit changer de camp, ce n’est pas à vous d’avoir honte de dénoncer les faits comme le racisme.
Vous pouvez consulter un professionnel de droit, si la situation ne s’améliore pas.
Selon la gravité, vous pouvez également déposer une plainte au pénal, selon les preuves que vous disposez.
Peut-on avoir des témoignages ?
Oui, les attestations sont utiles, surtout en cas de contentieux devant le conseil de prud’hommes ou devant le juge pénal. Si vous affirmez des faits, sans preuve, on ne pourra pas aller très loin.
Ceux qui craignent de témoigner peuvent être rassurés : il existe des textes qui protègent les témoins et les lanceurs d’alerte.
Notre cabinet vous conseille, vous assiste, et vous défend dans ce type de dossier.